Les ressources naturelles
Vignes et vergers
Les versants de Trémont ont abrité les vignes du village. Nombre de toponymes en témoigne encore : la Vigne Blanche, la Vigne à la Dame ou Sous les vignes. Cela explique aussi le nombre de ces noms de lieux sur les versants aujourd’hui boisés, correspondant à autant d’alignements. Couvrant encore 7,5 ha en 1909 et 5 ha en 1915, le phylloxera et la baisse de consommation au milieu du XXème auront raison des derniers ceps, produisant un vin peu réputé pour sa finesse. Il reste néanmoins quelques pieds de vigne aux Grands Champs et les villages voisins la cultivent encore (Buffard).
Placés sur le côteau mais aussi autour du village, les vergers participent à l’aspect pastoral de Chay. En 1915, le cadastre en recensait 17 ha. Les espèces les plus présentes sont le pommier, le mirabellier et le cerisier.
Pour éviter le maraudage, on nommera 12 garde-fruits en août 1900 ! De plus les enfants de moins de 16 ans ne pourront franchir le pont qu’accompagnés du chef de famille.
Verger du Champ des Pierres
Avec ces fruits, les villageois distillent de l’eau de vie grâce
à l’alambic conservé dans le lavoir. On comptait pourtant
pas moins de 11 ateliers de distillation en 1921 !
Les pommes sont quant à elles pressées pour leur jus, plusieurs pressoirs ayant été décorés sont visibles devant des maisons du village.
La forêt
La forêt recouvre encore aujourd’hui environ 1/5 de la superficie communale, sur les versants de Trémont et de la Fourrée.
Lors de la période médiévale, les bois de Chay sont exploités notamment pour alimenter les salines de Salins, qui ont besoin de chauffer la muire afin de récolter le sel.
Plus tard, l’exploitation sera nécessaire aussi pour le bois de chauffage et pour la construction.
Les bois aujourd’hui ne sont pas d’une grande qualité mais restent exploités, avec notamment un entrepreneur forestier au village (Jérôme Bonnet).
Des fûts de résineux alignés sous la Fourrée
La forêt surplombe Chay